Le bombardement de la révélation de genre
Image Source: (Flickr) https://flic.kr/p/oi32TV *Ceci n'est pas l'incident.
Traduit par Hind Raad Gathwan/GICJ
Le 5 mai 2025, des soldats israéliens ont bombardé un bâtiment civil palestinien à Gaza et ont crié « C’est un garçon », tout en riant et en filmant alors qu’une fumée bleue s’élevait au-dessus des ruines effondrées. Cet acte n’avait aucun objectif militaire ; il représentait une humiliation calculée et le ciblage délibéré de biens civils.
Le droit international humanitaire interdit les attaques contre les biens civils et la dégradation des personnes protégées. Cet incident constitue une violation grave des droits fondamentaux.
Le même jour que cette démolition, le gouvernement israélien a approuvé un plan visant à étendre son contrôle sur l’ensemble de la bande de Gaza, à maintenir une présence militaire indéfinie, à bloquer l’aide humanitaire et à déplacer de force les civils encore plus au sud. Cette décision aggrave une crise humanitaire déjà sévère et montre une volonté de prolonger et d’ancrer l’occupation, en violation flagrante du droit international.
Depuis plus de sept mois, les opérations militaires israéliennes à Gaza ont causé la mort de plus de 52,000 Palestiniens. Les infrastructures civiles, les habitations, les écoles, les hôpitaux et les systèmes d’eau ont été systématiquement détruits. Les familles continuent de vivre sans accès aux besoins de base, avec des enfants mourant de faim et de maladie sous des bombardements continus. Cette campagne militaire a constamment ignoré les principes fondamentaux de la protection des civils et de la dignité humaine.
La question se pose aujourd’hui avec urgence : pendant combien de temps les États, les institutions et les dirigeants politiques continueront-ils à faire passer les calculs politiques avant les obligations juridiques et la responsabilité morale ? Pendant combien de temps la communauté internationale restera-t-elle passive face à la destruction d’une population civile qui se déroule au grand jour ?
Geneva International Centre for Justice (GICJ) condamne sans équivoque la destruction délibérée de biens civils, la campagne militaire en cours et l’occupation illégale de Gaza. Le Centre reconnaît les actions d’Israël comme constituant un génocide et appelle tous les États à cesser immédiatement les transferts d’armes, à exercer la compétence universelle pour poursuivre les responsables en justice, et à soutenir une action internationale coordonnée pour traduire les dirigeants israéliens en justice. Le temps des déclarations est révolu. Le moment est venu pour une action concrète et collective.