Newsletter française - édition de septembre 2025
Le Geneva International Center for Justice (GICJ) a le plaisir de présenter l'édition de septembre 2025 de sa newsletter en français. Ce numéro met en lumière son travail sur la question palestinienne, certaines questions abordées lors de la 60è session du Conseil des Droits de l'Homme, et les crises oubliées.
Constat de génocide en Palestine
La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Palestine a établi, sur la base d’un vaste corpus de preuves, que des actes constitutifs de génocide sont perpétrés à Gaza. L’usage de la famine comme arme de guerre, les attaques délibérées contre les civils, les journalistes et les structures médicales témoignent d’un mépris total du droit international humanitaire. GICJ considère la responsabilité incombe désormais à chaque État d’agir en conséquence.
Reconnaissance politique et nécessité de justice
La reconnaissance de l’État de Palestine par le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada marque un tournant diplomatique. Toutefois, GICJ souligne que la légitimité d’un État ne se mesure pas uniquement aux déclarations politiques, mais à la protection effective de son peuple. Sans sanctions, enquêtes et mécanismes de réparation, la reconnaissance demeure un geste symbolique dépourvu d’impact réel.
Respect de la souveraineté et refus de l’escalade
La frappe israélienne sur le territoire qatari constitue une violation grave des principes fondamentaux de la souveraineté étatique. GICJ avertit qu’accepter ce précédent reviendrait à normaliser l’usage illégal de la force armée hors de tout cadre juridique. Le silence ou la neutralité ne sont pas des positions viables, ils deviennent des complicités.
Crises parallèles et oubli sélectif
Au Soudan, en Afghanistan et en République démocratique du Congo, les populations civiles subissent des violations massives dans une relative indifférence internationale. GICJ refuse l’idée d’une hiérarchie des victimes. La justice ne peut être fragmentaire : elle doit être cohérente ou elle cesse d’être crédible.
Les droits humains comme boussole non négociable
Les discussions au Conseil des droits de l’homme ont démontré que les atteintes aux droits des femmes, des peuples autochtones, des personnes disparues ou déplacées partagent la même racine : l’impunité institutionnalisée. GICJ rappelle que l’universalité des droits ne peut se revendiquer dans les discours si elle n’est pas respectée dans la pratique.
Position du GICJ
- Le génocide n’est pas un constat académique mais un signal d’alarme juridique qui oblige les États à agir.
- La reconnaissance de l’État de Palestine doit s’accompagner de mesures concrètes de protection et de responsabilisation.
- Toute violation de souveraineté doit être condamnée avec la même fermeté, quel qu’en soit l’auteur.
- Aucune crise humanitaire ne doit être ignorée pour des raisons politiques ou géographiques.
- La justice n’est pas une option diplomatique mais la condition même de la paix.
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